Présentation de l’artiste par Roger de Marneffe :


Patrice de Schaetzen de Schaetzenhoff est né à Uccle (Belgique) le 11 mars 1949.
D’esprit créatif et curieux, il a toujours manifesté un intérêt particulier pour l’art sous toutes ses formes. Ayant bénéficié d’une formation éclectique dans différents domaines, il a beaucoup voyagé, ce qui lui a permis de découvrir de multiples sources d’inspiration, de guider ses recherches et d’affiner ses goûts. Après avoir séjourné à Paris, il est rentré en Belgique et il s’est
orienté vers une carrière d’antiquaire.


Ayant découvert Niki de Saint-Phalle, il fut pris de passion pour cette artiste, aux œuvres ô combien insolites et déroutantes. Le marché de l’antiquité ne rencontrant plus ses aspirations d’esthète, Patrice de Schaetzen de Schaetzenhoff suivit des cours de sculpture, attiré par cet univers aux possibilités infinies d’expression. A l’instar des modules de Calder, les fontaines de Pol Bury lui révélèrent le mouvement dans l’art, parachevé par la connaissance de l’œuvre de Tinguely.

Lors d’une exposition privée qui se tint dans sa propriété, nous pûmes découvrir des fontaines en bronze, subtil mélange de classicisme et de surréalisme. Ces œuvres connurent un franc succès et ornent maints jardins privés ou endroits publics, tels la Place Edouard Pinoy, à Bruxelles, ou le Musée de l’Eau et de la Fontaine, à Genval.

Extase ! Créations nouvelles, parées d’objets insolites découverts dans les brocantes, sources d’inspiration devant satisfaire l’imagination de l’artiste. D’où jaillirent ces compositions offertes à vos yeux, lesquelles attestent d’un humour malicieux, voire corrosif, surgi de l’imaginaire quotidien tout en restant toujours tellement humain – « les fiancées ou l’univers fantasmagorique féminin ».

Sommes-nous en présence d’une forme de l’esprit DADA ? Oui, si nous nous en référons à l’essence même : les « ready-made », c’est-à-dire des « objets de série qui deviennent sculptures par le seul choix de l’artiste ». Songeons à l’urinoir « Fontaine » de

Marcel Duchamp, exposé en 1917 au Salon des Indépendants de New-York ou au fer à repasser « Cadeau » de Man Ray.

Est-ce pour le fond une remise en question de tous les modes d’expression traditionnels ? Évidemment, Non !

« L’objet doit amuser, égarer, ennuyer ou inspirer la réflexion … » (Man Ray)

« …délire en sculpture avec une originalité remarquable, c’est Pol Bury revu par Woody
Allen … » (Anita Nardon, extrait du site web « socles-cimaises-2.skynetblogs.be », critique de
janvier 2006)

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