Patrice De Schaetzen

Sa biographie

Patrice de Schaetzen de Schaetzenhoff

Parcours artistique

Patrice de Schaetzen de Schaetzenhoff est né à Uccle le 11 mars 1949 dans une famille cultivée qui vouait un véritable culte à l’art. Son grand-père paternel, le Baron Marcel de Schaetzen de Schaetzenhoff, un amateur d’art éclectique, était un grand collectionneur, principalement d’argenterie liégeoise (de même d’ailleurs que son frère Oscar). Sa famille maternelle compte également plusieurs artistes et antiquaires du nom de van Eyll. C’est donc tout naturellement qu’il a été initié au monde de
l’art dès son enfance.

Patrice de Schaetzen de Schaetzenhoff a suivi des études à Bruxelles dans une école privée, l’Institut Descartes, et il y a eu comme professeur Pierre Sterckx, le célèbre critique d’art, qui a largement contribué à lui ouvrir l’esprit.
Il a rencontré ensuite Luc Monheim, qui réalisait des sculptures étonnantes à partir de métaux de récupération et qui a orienté ses goûts vers la sculpture. Il a alors suivi des cours avec le sculpteur Galland, à Forest (Bruxelles), ainsi que des cours de dessin et de peinture.

Par la suite, il est parti à Paris chez un oncle maternel, antiquaire, où il a connu une vie de bohême qui l’a amené à visiter des expositions, à assister aux vernissages et à rencontrer des personnalités artistiques insolites ou marquantes, ce qui a enrichi considérablement son bagage. Il a découvert Niki de Saint-Phalle, les modules de Calder, l’oeuvre de Tinguely, les fontaines de Pol Bury et le mouvement dans l’art.

Revenu en Belgique, il a travaillé dans le marché de l’art et il a commencé à créer ses propres oeuvres à ses moments perdus. Il s’est essayé d’abord à la peinture et s’est ensuite dirigé vers la sculpture qui l’a toujours attiré.

Il a d’abord réalisé des fontaines en bronze, d’un abord classique et surréaliste en même temps, qui ornent dorénavant des jardins privés ainsi que des endroits publics, tels la Place E. Pinoy, à Bruxelles, ou le Musée de l’Eau et de la Fontaine, à Genval.

Et ensuite, sont apparues « les fiancées » dans lesquelles il a mis toute son âme, son sens poétique, son humour et son goût de la dérision. Ses créations ont plu et il a alors choisi de les exposer.